La Plongée
La plongée sous-marine en deux mots
Pendant l’Antiquité, aux alentours de 450 avant J.-C., des plongeurs grecs étaient engagés pour attaquer les bateaux à Syracuse. La plongée sous-marine est un sport à caractère plutôt contemplatif, puisqu’il permet à ceux et à celles qui le pratique d’observer, de découvrir et d’admirer la faune, la flore et la vie sous-marine en général avec ses charmes, ses mystères, ses beautés et parfois ses dangers.
De nos jours, de par l’accessibilité aux voyages exotiques et leurs coûts constamment décroissants, la plongée sous-marine tend à devenir de plus en plus répandue de par le monde et ceci quel que soit la couche sociale. On retrouve en effet, parmi les plongeurs et plongeuses, des gens de toutes origines, de toutes les cultures et de toutes corporations.
Les plongeurs ayant atteint un certain niveau, suite à leur formation, dépassent rarement les 40 mètres de profondeur alors que les endroits les plus profonds des océans tournent à des profondeurs allant jusqu’à 11.000 mètres … oui! oui vous avez bien lu… c’est ce que l’on appelle des profondeurs abyssales.
La traduction anglaise de « plongée sous-marine » est scubadiving. En abrégé, le terme « scuba » signifie « self-contained underwater breathing apparatus » qui signifie « scaphandre autonome ». Cet ensemble est l’élément indispensable de l’équipement de plongée sous-marine. Il est constitué d’un vêtement étanche pourvu d’une bouteille d’air comprimé, munie d’un détendeur.
Les plongées dans des lieux exotiques tels que la mer rouge en Egypte, les Seychelles, les Maldives sont le rêve de chaque plongeur. En tant que plongeur belge, il n’est pas nécessaire d’aller si loin pour plonger. En effet, plonger dans certaines de nos carrières désaffectées est possibles à quelques kilomètres de Bruxelles, ou chez nos voisins des Pays-Bas, en Zélande, qui vous permettra de découvrir la magnifique faune ainsi que la flore de l’Escaut oriental et de Grevelingen.
La plongée sous-marine de nos jours est largement facilitée avec les équipements modernes, il est déjà possible d’en pratiquer après quelques heures de leçons et d’apprentissage des notions élémentaires de plongée. Une instruction sérieuse et la connaissance des risques réels impliqués sont cependant indispensables.
Plus un plongeur descend, plus le risque d’accident de décompression augmente. La maladie des caissons est provoquée par la décompression. L’azote absorbé en trop grande quantité pendant la plongée, dans le mélange utilisé dans les bouteilles ( 80% d’azote et 20% d’oxygène) doit être éliminé pendant la remontée, c’est la raison pour laquelle il est capital de respecter les paliers de décompression éventuels avant de rejoindre la surface, ceux-ci s’effectuent suivant le cas, aux profondeurs de 3, 6 et 9 mètres et la durée de ceux-ci est fonction de la profondeur atteinte et du temps passé à celle-ci. Afin de faciliter le calcul des paliers, des tables de plongée ainsi que des ordinateurs existent pour simplifier la gestion des paliers en questions et le respect de ceux-ci.
Si une remontée s’effectue trop rapidement (au-dessus de 10 mètres/minutes), l’azote est libéré dans le sang sous la forme de petites bulles qui, lorsqu’elles atteignent le cœur ou le cerveau risquent de provoquer des lésions pouvant avoir des conséquences fatales. Dès lors une plongée effectuée en connaissance de cause et dans les règles de l’art évitera ce genre d’incidents.
L’acronyme « scuba » fut utilisé pour la première fois en 1943 pour désigner l’équipement inventé par, le précurseur de la plongée sous-marine du 20ème siècle, Jacques-Yves COUSTEAU, permettant à un plongeur d’être autonome.
Les limites en profondeur pour un plongeur dépendent de l’instruction qu’il a reçu et donc de son niveau d’aptitude, une limite raisonnable étant de +/- 40 mètres. Les profondeurs supérieures sont néfastes pour le corps humain et ceci en raison de la pression croissante exercée sur celui-ci.
La Zélande
La région de Zélande se trouve au Sud-Ouest de la Hollande et est à 1h30 de Bruxelles.
Nous plongeons dans la réserve naturelle de l’Escaut Oriental (Oosterschelde) et aussi dans un bras de mer fermé (Grevelingen) pour profiter de la faune et la flore marine proche de Bruxelles et sans nécessairement devoir utiliser un bateau.
Les plongées en Zélande se font soit du bord soit en bateau. Nous avons la chance d’avoir une dizaine de membres du club qui possèdent une caravane en Zélande ainsi que des bateaux. Moyennant une petite participation aux frais, nous avons la possibilité de plonger à partir de ces bateaux, ce qui est exceptionnel pour un club de plongée belge.
Lacs et Carrières
Plonger en Belgique : une mosaïque de possibilités.
La côte belge est sablonneuse et trop peu profonde pour permettre la plongée, mais notre petit pays regorge de lacs et carrières qui en font un vrai paradis de la plongée en eau douce. Nos voisins français et hollandais fréquentent d’ailleurs abondamment ces lieux. Les conditions de plongée en carrière ou en lac peuvent être excellentes, tout dépend en fait de l’endroit et de la période de l’année. La température peut dépasser les 20°c en été et descend à 2° dans certains lacs en hiver. En carrière, la température ne descend que très rarement en dessous des 6°.
Si les conditions de plongée ne sont pas ‘tropicales’, elles sont loin d’être mauvaises. La visibilité varie entre quelques dizaines de centimètres jusqu’à une quinzaine de mètre. Chacun de ces lieux de plongée est aménagé avec soin (ponton de mise à l’eau, échelle de sortie, parking, buvette voire restaurant dans certains cas), et la sécurité est toujours une priorité. Notre club vous fournira l’encadrement et les conseils nécessaires pour découvrir la plongée en eau douce en toute sérénité, et surtout en vous amusant !
Nous plongeons régulièrement dans ces carrières :
- Vodelée
- La Gombe
- La Rochefontaine
- La Croisette
- Villers-les-deux-églises
- La Platte-Taille
- La carrière d’Opprebais
- Barges
- Lessines
- Floreffe
- Lillé
*Ces endroits sont situées en pleine nature et la beauté des lieux vous permettra de vous ressourcer en dehors de la ville !
Les Sorties
Les «sorties club» s’effectuent en général tous les 15 jours et s’articulent sous quatre formes. Les sorties en Belgique en lacs et carrières, les sorties en Zélande, les sorties à l’étranger, communément appelées «Stages de Mer» et les sorties plaisir.
La lacs et carrières inondés belges se trouvent dans la plus part des cas dans le sud de la Belgique (Philippeville). Mais il y en a un peu partout. Les stages de mer à l’étranger se font dans le sud de la France, sur la côte Espagnole, Malte (Gozo), sur la côte Atlantique, en Egypte…
En mai 2013, nous nous rendions sur l’île Maurice.